Deux consommateurs de café belges sur trois préfèrent le café durable et souhaitent que tous les acteurs de la chaîne du café prennent leurs responsabilités, y compris les fabricants de machines à café. Mais savez-vous dans quelle mesure votre tasse de café est réellement durable ?

Vous êtes-vous déjà interrogé sur l'empreinte écologique de votre tasse de café ? La moitié des consommateurs de café belges se pose la question. Deux sur trois estiment aussi qu'il est de leur responsabilité de faire des choix écologiques. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par le bureau d'études iVOX auprès de 1 000 amateurs de café belges.

Café durable

Pour estimer l'empreinte écologique d'une tasse de café, il faut calculer les émissions de CO2 du grain à la tasse. La caféiculture est le maillon de la chaîne qui pèse le plus, avec jusqu'à 68 % des émissions totales. En deuxième position, on trouve la consommation (préparation du café, élimination des déchets et vaisselle). Le solde des émissions est à mettre sur le compte du transport, de la torréfaction, de l'emballage et de la distribution en magasin.

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La culture ayant un impact considérable sur les émissions, c'est là que les avancées écologiques à engranger doivent être les plus importantes. Le consommateur a aussi son mot à dire à ce sujet. Vous pouvez faire le choix d’un café produit de manière durable. Comment le trouver ? En lisant les étiquettes des paquets de café. Le café labellisé Rainforest Alliance (RFA) est cultivé dans de bonnes conditions de travail et avec un impact limité sur l'environnement. Le label n'est pas attribué à la légère : il est décerné par un organisme indépendant qui contrôle strictement le respect des normes.

Pour ses dosettes pratiques, Senseo ne sélectionne que du café durable. « Nous achetons notre café à des exploitations certifiées par Rainforest Alliance » explique Goele Smeyers, responsable de la marque Senseo. « Nous contribuons ainsi à de meilleures pratiques agricoles, à la lutte contre la crise climatique et à la préservation des forêts. Nous avons aussi l'assurance que les droits des agriculteurs et des travailleurs sont respectés et qu'ils touchent un revenu décent. »

Une consommation plus raisonnée

Après le café proprement dit, ce sont nos modes de préparation du café qui pèsent le plus sur l'environnement. Et vous pouvez changer la donne ! Des études indiquent le consommateur considère le café filtre traditionnel comme l'option la plus durable. Cela peut sembler évident, mais c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. Rappelons que la culture du café est le maillon de la chaîne le plus lourd en termes d’empreinte. Il est donc particulièrement important de ne pas gaspiller le café. Il en va de même pour le chauffage de l'eau, qui consomme beaucoup d'énergie. Si vous chauffez plus d'eau qu’il n’en faut, votre empreinte écologique sera plus importante.

 

 

 

 

 

 

Un système monotasse à dosettes peut donc s'avérer plus durable que le café filtre. En effet, chaque dosette contient exactement la bonne quantité de café. Quant à la machine, elle chauffe la bonne quantité d'eau pour le préparer. « Nous avons commandé une étude indépendamment contrôlée sur l'empreinte écologique globale d'une tasse de café » explique Goele Smeyers. « Elle a montré que le système à dosettes de café Senseo avait une faible empreinte écologique par rapport à de nombreuses autres machines à café populaires, y compris la cafetière à filtre. » Une seule dosette Senseo est donc plus durable qu'un Thermos de café filtre qui n'est pas bu jusqu’au bout.

Dosettes compostables

Outre son mode de préparation, le café filtre présente un autre avantage : la mouture et le filtre s'éliminent avec les déchets verts ou se jettent au compost. Longtemps, ce ne fut pas le cas des dosettes de café Senseo. C'est pourquoi Senseo a fait en sorte que ses dosettes de café pour café noir soient compatibles avec le compostage industriel. « Les dosettes de café se composent à 97,6 % de café, à 1,7 % de papier et à 0,7 % d'une colle qui maintient les deux hémisphères de la dosette » explique Goele Smeyers. « Nous sommes parvenus à mettre au point une colle à partir d'une matière végétale compostable. Par conséquent, nos dosettes de café noir peuvent se traiter en usine de compostage.»

 

 

 

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Réduction et compensation

Le consommateur de café à moins d’influence sur les autres maillons de la chaîne (transport, torréfaction du café, emballage). Heureusement, de nombreuses entreprises s’emploient à alléger l’empreinte écologique de leurs produits. Pour y parvenir, elles augmentent la part de matériaux recyclés utilisés pour les appareils et leur emballage. Chez Senseo par exemple, plus de 90 % des emballages sont en carton recyclé.

Mais il lui est encore difficile d'éviter une fraction des émissions de carbone. Senseo a donc passé un accord avec l'ONG Graine de Vie. Depuis 2020, les émissions de Senseo sont compensées par une campagne de reforestation à Madagascar. L’ONG y a déjà planté plus de 280 000 arbres. Graine de Vie met en place une pépinière sur chaque site et forme les populations locales à sa gestion. Avec cette initiative, le café Senseo est officiellement neutre en carbone.

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